Notizia che raggela il sangue: morto suicida il medico sociale del Reims che era risultato positivo al coronavirus.
Il tributo del club francese
Crollato, lo Stade de Reims piange il dottor Bernard Gonzalez questa Domenica. Quello del club, ma anche centinaia di Remoises e Rémois. Quello di tutti gli epici. Quello dei 23 anni.
Era un uomo di scienza e letteratura, di inesauribile curiosità,
Era un uomo di carta, di inchiostro, che ti scriveva in una scrittura raturata, ma con un verbo pulito.
Era l’anima di un artista, un batterista rock che ha toccato il ritmo e ha preso la tensione sul polso.
Era un’andatura, un collo piegato, un passo sempre di fretta.
Era una macchina, una vecchia Saab il cui scarico suona risuonato.
Era una valigetta in pelle marrone, in cui navigava nonostante una pletora di ordinanze rugose.
Era un amante dello Stade de Reims, della sua storia e del suo passato singolo,
Era un dilettante del bel gesto, di Michel Platini e dei suoi calci di punizione millimetrica.
Era il nostro dottore, il nostro dottore, il nostro «Narbe» e rimarrà uno Stadist per sempre.
Jean-Pierre Caillot, presidente dello Stade de Reims: «Mi mancano le parole, sono sbalordito, prostrato davanti a questa notizia. Questa pandemia colpisce lo Stade de Reims nel cuore, è una personalità di Reims e un grande professionista dello sport che ci ha lasciato. La sua missione nel club per 20 anni è stata svolta con la massima professionalità, appassionato e anche altruista. Il dottor Gonzalez, nei periodi più difficili del club, si è quindi offerto volontario. È un medico preciso nelle sue missioni e un artista per le sue passioni. Naturalmente, c’erano attriti tra noi, attriti amichevoli, quelli di qualsiasi club tra l’atleta e il medico, ma avevamo fatto di questa dualità un gioco. Lui è il mio medico personale, e oggi tutti i miei pensieri, quelli del club, di cui rimarrà una figura forte, vanno da sua moglie e genitori. Oggi è una tragedia che ci colpisce».
Il tweet della squadra
Médecin. Artiste. Stadiste.
Docteur Gonzalez.
? pic.twitter.com/Wlw6Bbr7gc— Stade de Reims (@StadeDeReims) April 5, 2020
Articolo originale
Effondré, le Stade de Reims pleure ce dimanche le Docteur Bernard Gonzalez. Celui du club mais aussi de centaines de Rémoises et de Rémois. Celui de toutes les épopées. Celui de 23 années.
C’était un homme de sciences et de lettres, d’une intarissable curiosité,
C’était un homme de papier, d’encre, qui vous écrivait d’une écriture raturée mais au verbe soigné,
C’était une âme d’artiste, un batteur rock qui tapotait le rythme en vous prenant la tension au poignet,
C’était une démarche, le cou penché, un pas toujours pressé,
C’était une voiture, une vieille Saab dont les bruits d’échappement résonnaient,
C’était une mallette en cuir brun, dans laquelle il naviguait malgré pléthore d’ordonnances froissées,
C’était un amoureux du Stade de Reims, de son histoire et de son passé singulier,
C’était un amateur du beau geste, de Michel Platini et de ses coup-francs millimétrés,
C’était notre médecin, notre doc, notre « Narbé » et il restera Stadiste à jamais.
Jean-Pierre Caillot, Président du Stade de Reims : « Les mots me manquent, je suis abasourdi, prostré devant cette nouvelle. Cette pandémie touche le Stade de Reims en plein cœur, c’est une personnalité de Reims et un grand professionnel du sport qui nous a quittés. Sa mission au club de plus de 20 ans a été réalisée avec le plus grand professionnalisme, de manière passionnée et même désintéressée. Le Docteur Gonzalez, dans les périodes les plus dures du club, a ainsi œuvré de manière bénévole. C’est un médecin précis dans ses missions et artiste par ses passions. Bien sûr, il y avait entre nous des frottements, des frictions amicales, celles de tout club entre le sportif et le médical mais on avait fait de cette dualité un jeu. C’est mon médecin personnel, et aujourd’hui toutes mes pensées, celles du club dont il restera une figure forte, vont vers son épouse et ses parents. Aujourd’hui c’est un drame qui nous frappe. »